Article mis à jour le 15 octobre 2024
Nous avons le plaisir de vous proposer notre test du jeu Visions of Mana, un jeu développé par feu Ouka Studios (la société, sous pavillon NetEase, ayant fermé ses portes à la fin du mois d’août 2024), et édité par Square Enix.
A l’heure où j’écris ce test, je n’ai pas encore terminé l’aventure principale, mais je totalise tout de même quasiment 20 heures de jeu.
Présentation :
Visions of Mana est le dernier opus de la saga, lancée initialement en 1991 sur Gameboy, avec l’épisode Mystic Quest.
Cet épisode réussi à mélanger un gameplay modernisé à des éléments qui reprennent les fondamentaux.
Le jeu est sorti le 29 août 2024 sur PC, Playstation 4 et 5, et Xbox Séries.
L’histoire :
Dans le jeu, vous incarnez Val, un gardien d’âmes, qui a pour mission de parcourir le monde pour retrouver toutes les offrandes, et de les escorter jusqu’à l’Arbre de Mana.
Cet arbre a besoin d’être alimenté en offrandes, tous les quatre ans, ces dernières étant des personnes, représentant chaque région (il y en a huit au total), associée à un élément, tel que l’eau, le vent, le feu,… . Chaque représentant est choisi par la Fée, envoyée par la Déesse.
Le monde de Mana :
Le jeu propose un monde semi-ouvert, assez large, qui laisse la part belle à l’exploration.
Nous évoluons dans un monde avec de magnifiques paysages, très variés, et très colorées.
Que ce soit dans des paysages idylliques, dans des ruines antiques, ou dans des villages disséminés dans les nombreuses régions, tout vous invite à l’exploration.
D’autant plus que les développeurs ont placé une multitude d’objets à trouver dans chaque recoin des nombreuses contrés, ainsi que des quettes annexes assez nombreuses.
Les combats :
Dans l’absolu, les combats n’ont rien de révolutionnaire, mais sont très bien organisés.
Outre les actions classiques, vous aurez la possibilité, au fil de l’avancé de l’aventure, d’utiliser des capacités et des pouvoirs magiques, en fonction de l’élément (feu, vent, eau,…) que vous aurez lié au personnage que vous incarnez.
Dans les vastes étendues, les combats s’engagent de manière totalement fluide, en passant à proximité des ennemis. Un cercle très peu visible matérialisera alors la zone dans laquelle le combat se déroulera.
Les Offrandes, qui vous accompagneront dans cette aventure, vous prêteront main forte dans les phases de combat.
Le point positif dans ces affrontements sont les boss qui se mettront sur votre route, qui se montreront plus compliqués à battre, pour lesquels il vous faudra parfois envisager un plan plus stratégique, plutôt que de foncer tête baissée.
Le point négatif que je relève, c’est une caméra assez mal optimisée dans certains combats, si bien que vous pouvez vous retrouver à quelques mètres du combat, voir à rater une cible qui pourtant n’est pas très loin de vous.
Le Gameplay :
S’agissant d’un A-RPG, le gameplay peut paraitre assez commun. Mais, les développeurs ont apporté quelques éléments plaisants.
Vous avez, par exemple, la possibilité de changer de personnage à la volée, quand bon vous semble, et ainsi incarner une offrande qui vous accompagne. Cela s’avère précieux lors d’affrontement de certains adversaires. Mais attention à avoir associer le bon élément au personnage en question.
Pour vous déplacer, outre le fait de pouvoir vous dégourdir les jambes dans les vastes étendues, vous aurez aussi la possibilité de chevaucher, notamment, un Pikul, un grand chien-loup, qui vous permettra de vous déplacer un peu plus rapidement.
L’élément, au delà de pouvoir prendre le dessus sur un autre élément (l’Eau contre le Feu, le Vent contre la Terre,…), permet des actions précises (l’Eau, par exemple, permet de s’élever dans les airs, de bulle en bulle).
Et manette en main?
Autant être clair, j’ai été conquis par ce jeu, au graphismes chatoyants, malgré une configuration PC quelque peu faiblarde. Je n’ose imaginer ce jeu avec les graphismes poucés à fond!
La partie sonore y est également pour beaucoup. Confiée à Hiroki Kikuta (Secret of Mana, Trials of Mana), Tsuyoshi Sekito et Ryō Yamazaki (Final Fantasy), l’orchestration est de toute beauté, rajoutant encore un peu plus de magie à l’aventure.
Il ne me tarde qu’une chose, retourner sur ces terres aux paysages magnifiques, en compagnie de mes amis les offrandes.
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