Meta Quest 3 // Avis d’un débutant dans la VR

À l’occasion de fête de noël, j’ai eu la chance de trouver au pied de notre sapin une petite boîte, qui contenait un objet que je convoitais depuis un certain temps. Un casque de réalité virtuelle.

Avec mon œil novice en la matière, je viens vous faire part de mon premier retour sur mon expérience, sur ce qui fonctionne, et sur les points qui peuvent poser un problème.

Caractéristiques :

  • Processeur Snapdragon XR2 Gen 2
  • Mémoire vive de 8 Go
  • Capacité de stockage : 128 Go (549,99€) ou 512 Go (699,99€) – (25 Go sont réservés à l’OS)
  • Caméras RGB, pour profiter d’expériences en réalité augmentée
  • Hauts-parleurs stéréo, compatibles avec l’audio spatial 3D
  • Prise jack 3,5 mm
  • Lentilles Pancake de 2064 x 2208 pixels par œil
  • Réglage mécanique de l’espacement des lentilles
  • Manettes Meta Quest Touch Plus, avec retour haptique
  • Suivi des mains Direct Touch
  • Compatibilité PC, grâce au dispositif sans fil Air Link, et au câble USB-C 3.0
  • Prise en charge de la norme Wi-Fi 6E

Mon premier conseil, aux personnes ne sachant pas quelle capacité de stockage choisir, et ne disposant pas d’une connexion internet à haut débit, sera d’avoir en tête que 128 Go se remplissent très vite. Dans mon cas, j’ai installé les jeux Asgard’s Wrath 2 (31 Go), Assassin’s Creed Nexus (17 Go), Walkabout Mini Golf (6,3 Go), et j’ai dépassé la moitié de ma possibilité de stockage, hors mise à jour.

Première installation :

La première installation est très simple. L’application disponible sur smartphone demande la création d’un compte, soit à partir d’un compte Meta, soit à partir d’une adresse email. Ce fut la 2ᵉ option me concernant. Après avoir donné quelques renseignements, et connecté le casque au réseau Wi-Fi, l’appairage de l’appareil se fait, toujours, au moyen de l’application qui vous guide, et reconnaît votre casque. Vient ensuite le moment de la création de l’avatar, qui peut se faire depuis une photo prise.

À la suite de ces quelques étapes, le casque effectue une première mise à jour du logiciel système, qui aura duré environ 30 minutes, suivi de la mise à jour des manettes. Vient ensuite le temps de télécharger applications et jeux.

Cette première étape s’est très bien déroulée, mais le point qui devrait être amélioré, est le fait de ne pas pouvoir mettre en pause les différents téléchargements. Si vous lancez l’installation de cinq programmes, votre débit sera forcément divisé en 5, sans pouvoir mettre les téléchargements en pause, ce qui peut poser problème pour les utilisateurs qui sont toujours avec un débit type ADSL.

Prise en main :

Avant toute chose, le casque doit scanner votre espace de jeu. Cette opération se fait de manière autonome, vous n’avez qu’à regarder autour de vous, et le casque se charge de numériser votre espace, du sol au plafond, sans oublier les meubles qui pourraient se trouver dans la zone en question.

La première activité que j’ai lancée sur le casque est l’expérience First Encounters, un jeu qui utilise la Réalité Augmentée, et je trouve que l’immersion est bluffante. J’avais vraiment l’impression de voir des petits Bubbles débarquer dans mon salon. Le scanning précédemment fait tient compte, comme je le disais, des meubles présents dans votre zone de jeu, au point de permettre à certains éléments virtuels de se poser sur une table basse par exemple, ou bien à certains personnages de se cacher derrière un bureau par exemple.

Je me suis ensuite lancé sur un jeu VR, Asgard’s Warth 2, offert, à l’heure où j’écris cet article, lors de l’achat d’un casque Meta Quest 3. L’expérience est bluffante et prenante, grâce à une super qualité graphique et un bon scénario. Mais je publierai dans quelques jours un article à ce sujet.

Mes premières heures d’expériences m’ont bluffé, que ce soit en jeu, ou en petites expériences. Il s’agit de ma première expérience VR, et je n’ai pas ressenti de sensation de malaise. Le plaisir est total.

Confort et autonomie :

Pour ce qui est de l’autonomie, j’ai noté une moyenne de deux heures, avec une batterie chargée à 100%. Ce temps varie en fonction de l’utilisation de certains éléments comme la réalité augmentée, ou bien la communication lors de parties en multijoueurs, qui aura la fâcheuse tendance à faire chuter votre durée de charge.

Une fois votre batterie vidée, il faudra un peu plus de deux pour la recharger à 100%, à l’aide du chargeur 18W livré avec l’appareil.

Pour palier à ce problème, à moindre coût, je vous recommande d’acheter un câble USB-C de 5 mètres (USB 3.2 Gen 2), comme celui-ci, qui coûte environ 16€. Branché à une prise secteur, il rechargera, de manière lente, certes, votre casque en même temps que vous profiterez de votre appareil.

Niveau confort, la sangle installée sur le casque peut s’avérer désagréable au bout de quelques heures de jeu. Lors de sessions de deux heures, il m’est arrivé de ressentir une douleur à l’arrière du crâne, à l’endroit où se rejoignent la sangle supérieure et la sangle arrière.

Il est dommage, au vu du prix assez conséquent du casque, de devoir acheter en parallèle des sangles de maintien d’entreprise tiers, pour laquelle il faudra débourser 45€ supplémentaires (70€ avec une batterie supplémentaire).

Mon ressenti général :

J’attendais, avec une certaine impatience, de pouvoir me lancer dans la VR, tant je voyais, lors de présentations à l’occasion de salons gaming, et autres présentations en ligne, de nouvelles expériences qui m’intéressaient. J’ai eu la chance de voir mon vœu s’exaucer, et le moins que l’on puisse dire, c’est que je ne suis absolument par déçu.

La prise en main ultra-simple, et la rapidité de paramétrage de l’appareil et de l’espace de jeu, y sont pour beaucoup.

Certes, cet appareil souffre d’un point faible, au niveau de la désagréable sensation à l’arrière de la tête après une longue session de jeu, mais le plaisir, une fois lancé dans l’univers virtuel, fait passer ce point faible au second plan. Sans oublier les très bonnes sessions de jeux en multi, qui prennent une nouvelle dimension.

En quelques mots, un univers s’ouvre à moi, et je ne suis pas près d’abandonner son exploration. Avec une bibliothèque de plusieurs centaines de jeux et d’applications, sans compter ceux disponibles sur PC, de belles heures dans le monde virtuel attendent ceux qui franchiront le pas.

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