À l’occasion du Toulouse Game Show, qui s’est déroulé les 25 et 26 novembre derniers, une conférence s’est tenue, animée par Fred Zolf, avec des invités de renom : Christopher Lloyd, Kristin Kreuk, Devon Murray.
Dans un amphithéâtre plein à craquer, les acteurs se sont prêtés au jeu des questions / réponses avec le public, traduites par une traductrice, que je viens vous partager.
Bonne lecture!!
1- Question aux trois invités : Quelle a été votre expérience lors du cast pour le film / la série qui vous a révélé ?
Christopher Lloyd – Retour vers le futur : Quand il a eu le script, pour la première fois, alors qu’il travaillait sur un film de comédie musicale indépendant, il l’a mis à la poubelle. Et Fred, un de ses amis, lui a dit de ne jamais faire ça, car il y avait une chance qu’il puisse avoir le rôle. Donc, il l’a ressorti en ravalant sa fierté. Il l’a lu et il a bien aimé. Il est allé à Los Angeles rencontrer Bob (Gale), et c’était fait.
Devon Murray – Harry Potter : En fait, son rôle était déjà casté avec un autre acteur, qui était anglais, et JK Rowling, qui a écrit les livres, a dit “Absolument pas. Ça doit être un acteur irlandais, un enfant irlandais qui doit jouer ce rôle”, et en fait, c’est elle qui l’a choisi en personne parce qu’elle l’avait vu dans un film irlandais. Il est arrivé juste un mois avant le tournage. Il devait faire un test avec les trois acteurs principaux de la saga, mais n’avait jamais entendu parler des livres. Il pensait que Harry Potter était le nom du réalisateur du film, donc il est passé devant eux (les acteurs principaux), s’est dirigé vers le réalisateur et il lui a serré la main en lui disant “Salut Harry !”. Ils cherchaient un Irlandais bête, ils l’ont eu !!
Kristin Kreuk – Smallville : Elle était au Canada, chez elle, à Vancouver. Ils cherchaient, ils cherchaient, dans le monde entier, pour Smallville. D’abord, elle a fait des tests, ils ont bien aimé, puis ils l’ont envoyé à Los Angeles, où elle a pu rencontrer les acteurs qui étaient en lice pour le rôle de Clark et donc jouer avec eux.
2- Question pour Kristin Kreuk : Dans Smallville, quel épisode vous a le plus marqué ?
Kristin Kreuk : Ces épisodes qui l’ont le plus marquée, ce sont les épisodes un peu fous, ceux où elle était possédée, où elle était une sorcière, où elle devait lancer les gens dans tous les sens. Il y en a eu pas mal parce que la série a duré longtemps, et c’est ceux-là qui sont le plus restés.
3- Question pour Christopher Lloyd : Y avait-il déjà une part de lui dans Doc, ou était-ce totalement un rôle de composition ?
Christopher Lloyd : Ce qui l’impressionne dans son rôle de Doc Brown, c’est son côté scientifique. Il s’est bien sûr inspiré de gens comme Einstein, et de ce côté de persévérance, se mettre sur un problème qui peut changer le monde quand on le résout. Sauf dans le cas de Doc, où ça pourrait plutôt tout détruire et nous transformer tous en poussière, mais bon. [rires]
Il s’identifie à ça, à ce côté d’avoir un problème, de le retourner dans sa tête, et d’avoir le moment où “ça y est, on a trouvé”. C’est ce côté-là du personnage qui l’impressionne et auquel il s’identifie.
4- Question aux trois invités : Quelles sont les choses, les types de choses les plus difficiles à interpréter ? Des choses sportives, parce qu’il faut parfois se battre, courir ? Des choses romantiques, parce que…!!? Des choses avec des textes longs parce qu’il faut se souvenir de tout ?
Kristin Kreuk : Quand un script est bien écrit, toutes les scènes sont assez faciles dans le sens où on le suit. Alors que si c’est un peu plus compliqué, il faut essayer de faire ça de façon naturelle. Mais pour elle, ce qui est le plus dur, c’est quand même l’action. Parce que même s’il faut beaucoup se concentrer comme le reste, il y a beaucoup plus de risques d’être blessé.
Christopher Lloyd : Il a une quatrième réponse qui n’était pas dans la liste, ce sont les scènes dans lesquelles il y a une foule. En fait, c’est très compliqué parce qu’il y a les acteurs principaux, et au milieu, il y a plein, plein, plein de figurants dans tous les sens. Il faut tourner la scène sous plein d’angles différents et au final, c’est ça qui est le plus compliqué pour lui.
Devon Murray : Il a du mal quand il y a de la tension et quand il faut être sérieux, ou quand il faut se disputer, ou quand il faut être triste. Il a joué dans un film dans lequel il y avait un cheval qui mourait, lui rigolait. À la mort de Dumbledore, lui rigolait. Quand il devait se disputer avec Harry, lui rigolait. Voilà son plus gros problème.
5- Question pour Kristin Kreuk : Elle a eu la chance d’incarner Chun-Li au cinéma, donc une icône du jeu vidéo (Street Fighter). Avait-elle eu une préparation physique, s’il y avait eu un entraînement par rapport à ce tournage.
Kristin Kreuk : En effet, elle a fait énormément de préparation physique, et dites-vous qu’au départ, elle était déjà entraînée. Elle avait fait des compétitions de gym, elle avait fait du karaté, donc elle était déjà sportive. Et malgré ça, elle a passé cinq semaines à s’entraîner d’arrache-pied en Thaïlande, à apprendre des figures du combat, des cascades sur des câbles… . Mais elle a adoré.
6- Question pour Kristin Kreuk : Dans Smallville, et Beauty and the Beast, elle fait beaucoup de scènes de combat. Était-ce elle qui les faisait vraiment, ou bien était-elle doublée à chaque fois ?
Kristin Kreuk : En général, c’est un mélange des deux, il va y avoir une cascadeuse qui fait une partie de la cascade, et elle aussi en fait une partie. Ça dépend du niveau de dangerosité de la scène. Si une partie de la cascade est beaucoup plus dangereuse, ça va être la cascadeuse professionnelle qui va le faire. Sur Smallville, il y avait souvent des cascadeuses, mais sur La Belle et la Bête, si on la voit de loin et qu’on voit son visage, eh bien, c’était elle qui faisait toute la cascade.
7- Question pour Kristin Kreuk : Dans quelle série actuelle aurait-elle aimé jouer, ou dans quel film, quel rôle elle aurait adoré interpréter au cinéma ou dans une série ?
Kristin Kreuk: Elle a toujours voulu jouer dans un rôle d’époque, et elle a été un peu retenue par son ethnicité au niveau du casting. Mais elle pense qu’à présent, il y a plus de chances que ça arrive. Et elle adorait donc jouer le rôle de Green Gables, même si malheureusement, elle n’est pas rousse.
8- Pour Christopher Lloyd : Nous tenons à vous remercier, car je ne sais peut-être pas si vous le savez, mais vous avez inspiré de nombreuses personnes partout dans le monde, de toutes sortes de générations, à s’intéresser à la science et à la technologie en matière d’invention, et vous m’avez guidé pour avoir été un super oncle pendant toutes ces années, mes neveux sont tous fans de technologie et de sciences, ils aiment quand je leur apprend beaucoup de choses, ils aiment quand je suis un inventeur fou, et nous voulons vous remercier pour ça.
Christopher Lloyd : Il vous remercie. Il est toujours très impressionné et très heureux de voir ce que Retour vers le Futur représente pour beaucoup de personnes, et rencontre beaucoup de gens qui disent que ça inspire les enfants vers la science, la technologie, et pour lui, c’est super de voir ça.
9- Question pour Devon Murray : Y a-t-il un moment qui l’a le plus marqué dans la saga Harry Potter lorsqu’il tournait ? Peut-être hilarant ou autre ?
Devon Murray : Dans ses souvenirs les plus mémorables, ce sont des fois où ils se sont amusés sur le tournage. Il y a beaucoup de choses qu’il emportera avec lui dans la tombe, parce que tous les autres le tueraient s’il vous les racontait, mais par exemple, Michael Gambon et Alan Rickman, qui jouent donc Dumbledore et le professeur Rogue, avaient caché une machine à pet dans le sac de couchage de Daniel Radcliffe (Harry Potter) quand ils jouaient une scène ensemble. Eux, ils marchaient en disant leurs lignes, tranquillement, puis déclenchaient la machine depuis leur poche. Donc ça faisait les bruits.
Et sinon, ce sont des souvenirs juste avec les autres enfants du film, où ils ont fait leur adolescence ensemble. C’était commander de la nourriture à 3 h du matin pour les chambres des uns et des autres, et juste faire tout ce que les jeunes font, et s’amuser ensemble.
10- Question pour Christopher Lloyd : Au sujet du film “Qui veut la peau de Roger Rabbit”, quelle est son expérience ?
Christopher Lloyd : C’était un peu la personnification d’un méchant (Juge DeMort), et que ça a pu faire peur même à certaines personnes. Dans les classiques de Disney, les tout premiers Bambi, Blanche-Neige, Pinocchio, …, il y avait toujours un moment qui faisait peur, où les enfants allaient s’en rappeler, et que c’était le moment qui allait un peu les horrifier, il s’est alors dit “bah voilà, c’est mon tour!!”.
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