FlashTEST // After Us

Ce Test est garanti sans spoil.

PRÉSENTATION

Annoncé il y a quelques mois lors des Game Awards, nous avons eu la chance et le plaisir de pouvoir tester en avant première After Us.

Il s’agit d’un jeu Indé réalisé par le studio barcelonais Piccolo les, créateurs de l’excellent Arise: A simple story.

Il est sorti ce mardi 23 mai sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series et voici le Trailer de lancement:

SCENAR’

Embarquez pour une quête très originale, vous proposant de jouer une jeune fille mystique appelée Gaïa, esprit de la vie, qui doit partir à la recherche d’âmes d’animaux qui se sont éteints suite à l’activité dévastatrice des dévoreurs. L’objectif étant de redonner vie à la planète!

Une véritable épopée sur les ruines de l’ancien monde. Cette arche de Noé, qui, sous ses airs de jeu poétique, lance un message fort: le pouvoir néfaste de l’humanité sur la planète.

Le scénario reste toutefois simpliste et la sensibilisation demeure en filigrane. Je félicite l’originalité du propos sans pour autant être scotcher par son évolution.

DIFFICULTÉ

C’est un pur délice de simplicité. Vous avancez, vous sautez, vous vous laissez guider aux travers de mondes qui vous semblent gigantesques et pourtant vous ne vous y perdez pas, vous avancez sereinement et sans vous en rendre compte dans la bonne direction.

La simplicité du gameplay est déconcertante et pourtant très originale. Et les différents pouvoirs offerts tout au long de l’aventure vous éviteront le sentiment de répétitivité dont j’avais peur au début de l’histoire.

Le jeu n’est pas punitif. Le personnage ne meurt pas à proprement parlé. Vous reviendrez à quelques pas de votre chute le cas échéant.

Les combats n’arrivent pas au tout début du jeu mais ils sont présents et très originaux. J’ai beaucoup aimé les phases de combat qui proposent un gameplay osé mais qui fait son effet.

L’écran s’assombrit quand le combat tourne mal mais encore une fois rien de bien difficile.

GRAPHISMES

Les premiers instants, dès la cinématique d’introduction je vous avoue, je me suis dit « mais c’est quoi cette catastrophe »… graphismes vieillots, de l’herbe pas très joliment modélisée,… l’impression de jouer à un vieux jeu. Et ensuite, manette en main, la superbe direction artistique m’a fait oublier tout le reste.

Certes ce n’est pas de la NextGen, mais c’est bon! Tout simplement bon! Et les heures s’enchaînaient avec un pur plaisir.

J’ai fait le jeu sur PS5 où plusieurs modes graphiques vous sont proposés. A titre personnel, comme à mon habitude, j’ai choisi le 60fps et le résultat était très joli.

Ce n’est certes pas une claque graphique, mais là direction artistique et la balance entre mode sombre et dévasté et le monde réparé, lumineux et coloré proposent une expérience agréable et qui flatte la rétine.

DURÉE DE VIE

Le jeu est généreux, et je me suis amusé à tenter de trouver (presque) toutes les âmes au premier run. Il vous sera donc possible de prolonger le plaisir pour toutes les trouver.

La durée de vie moyenne est de 10h ce qui est bon pour un jeu Indé à tarif réduit (environ 29€).

PLAISIR DE JEU MANETTE EN MAIN

C’était bon! J’ai vraiment aimé l’ambiance et la DA. Ce qui m’a le plus plu c’est de systématiquement me sentir perdu dans cette immensité… pour toujours parvenir à me retrouver sur le bon chemin.

POINTS FORTS

Une véritable ambiance qui balance entre oppression et sérénité. De la pure poésie.

Un gameplay qui peut au départ sembler répétitif et lassant mais qui ne cesse de se renouveler.

Malgré un départ qui me laissait douter, je n’ai pas lâché la manette.

POINTS FAIBLES

Quelques bugs techniques: baisses de framerate ou jeu qui redémarre. Je suppose qu’un patch Day One viendra corriger ces rares petits soucis.

La qualité des cinématiques déçoit comparativement au jeu.

Quelques caméras mal placées rendent certaines phases de plateforme compliquées

VERDICT

Ce jeu m’avait véritablement tapé dans l’œil lors de son annonce et même si les premiers instants m’ont fait peur, j’ai pris énormément de plaisir à parcourir les différents niveaux.

Une direction artistique folle et une ambiance qui oscille entre oppression et sérénité, un jeu simple mais qui ne nous fait plus lâcher la manette.

Un pur plaisir poétique, dans la lignée de Arise, qui devrait se positionner dans la liste des nominés au GOTY indé.

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