Article mis à jour le 17 mars 2023
- Présentation
PARANORMASIGHT: The Seven Mysteries of Honjo est un visual novel d’aventure et d’horreur, produit et édité par Square Enix, disponible en France depuis le 9 mars 2023 sur Nintendo Switch, PC via Steam, le PlayStation Store, et l’App Store.
Il avait été annoncé le 9 mars 2023 à l’occasion du Nintendo Direct, mais seulement celui diffusé sur le territoire Nippon.
- Le scénario
Nous sommes accueillis au tout début par un Narrateur, qui, en plus de nous donner des indications sur des phénomènes étranges et des malédictions qui courent dans le quartier de Sumida à Tokyo, dans lequel nous allons évoluer, nous pose quelques questions pour savoir jusqu’où nous serions prêts à aller pour ramener à la vie une personne.
Suite à ce passage, nous incarnons un employé de compagnie de produits chimiques, Shogo Okiie, dans Honjō (qui était la capitale japonaise de l’ère Showa de 1926 à 1989), dans le parc de Kinshibori en pleine nuit, avec son amie Yoko Fukunaga qui enquête sur une célèbre histoire d’évènements mystiques locaux : les Sept mystères de Honjo. Shogo refuse de croire son amie lorsqu’elle évoque les mystères liés au rituel de résurrection, jusqu’à ce qu’il ne devienne témoin d’événements étranges.
Il faudra mener l’enquête pour récolter assez de puissance, en tentant d’élucider des morts suspectes, ou sauver certains protagonistes, afin qu’un artéfact mystique vous permette de réaliser le rituel de résurrection pour ramener à la vie une personne.
- Les Graphismes
Visuellement, le jeu est très joli. Sans révolutionner le genre, on a l’impression d’avoir devant nous un jeu stylé années 90, avec parfois l’impression d’être devant un téléviseur cathodique.
Les personnages sont très bien représentés, avec style, mais on regrettera un petit manque de détail dans les décors.
- Son et musique
Au niveau de la bande son, il y a une très bonne alternance entre les musiques angoissante, qui nous maintiennent dans l’ambiance et des musiques japonaises plus traditionnelles.
- Durée de vie
La durée de vie est difficilement estimable, car c’est un jeu où il faut mener une enquête, et dans lequel il est possible de revenir sur des scènes pour explorer d’autres pans narratifs. Toutefois comptez une moyenne de 14h pour en faire le tour.
- Le Gameplay
Le gameplay est classique pour un novel, à la différence que dans ce jeu la caméra tourne à 360°, ce qui permet d’avoir une vision sur l’entièreté d’une scène. Et la version Switch est très appréciable, car l’écran tactile permet d’obtenir des informations du bout des doigts.
Autre point appréciable du jeu, la possibilité de refaire des scènes pour explorer d’autres possibilités scénaristiques. À partir d’un certain moment, nous avons accès à un tableau nous montrant le chemin historique que nous avons emprunté. En rejouant certaines scènes, il est possible de déverrouiller un nouveau cheminement dans l’intrigue.
- Le plaisir manette en main
J’ai pris beaucoup de plaisir en jouant à ce jeu. Le scénario est très bien fait, l’ambiance sonore nous maintient dans une ambiance assez oppressante.
Par contre, pour ma part, il y a un point négatif, qui pourrait rebuter bon nombre de joueurs : l’absence des dialogues en français. Dans un tel jeu, pour les personnes ne comprenant pas la langue de Shakespeare, c’est peine perdue. La petite astuce : “merci Google Lens”, avec sa traduction quasi instantanée. Non, honnêtement, j’ai failli à plusieurs reprises m’éloigner du jeu tellement ce point peut s’avérer pénalisant.
- Points forts / Points faibles
L’ambiance angoissante très bien amenée
Le pavé tactile de la Switch très appréciable dans ce type de jeu
La possibilité de rejouer des scènes pour débloquer de nouvelles intrigues
Les dialogues seulement en anglais et en japonnais
- En conclusion
C’est un très bon jeu, on y prend pas mal de plaisir, l’univers et l’intrigue sont vraiment bien retranscrits, cette possibilité d’explorer de nouveaux chemins scénaristiques, comme nous avons pu le trouver dans des jeux du style d’As Dusk Falls, est une excellente idée, mais je dois avouer que l’absence de dialogue en français m’a refroidi à quelques reprises (un ajout serait grandement appréciable).
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